| Anemia
L'eternelle envie d'encore, incertaine et sans remord Qui me cogne et qui me tord est une arme obscene Mais j'ai toujours peine a rester en place L'attention fait defaut et mes tensions te glacent Dans le flot de nos larmes qui se teignent Dans l'anneau de nos ames qui s'eteignent. Et le mal se tresse Il se dresse, il m'adore me retient Et mes fautes me blessent Contre mon stress je lutterai en vain Avec le temps il s'aggrave dans mon psychisme il se grave. L'egoisme a fait de moi son esclave, son roi Mais j'ai toujours eu du mal a laisser aller A prendre du temps pour t'observer Dans le peu qu'il nous reste pour rever Dans le feu de nos gestes au passe Et le mal se tresse il m'oppresse, me devore et me tient Et mes fautes ne cessent, contre mon stress je lutterai en vain Sept femmes ont verses trois cents larmes Dans tous les blocs ou tous est permis Pas une ame qui vive en paix Remets ton colt, reprends ta partie Connais la loi du plus fort Quelle belle matiere pour faire quelques vers A la page des faits divers Au sommet du monde, les enfants font la ronde Autour des balles qui grondent A l'heure ou Brooklyn est calme Sept momes dont la vie se fane Dans tous les blocs ou tous est permis Pas une ame qui vive en paix Remets ton colt, reprends ta partie Connais la loi du plus fort L'eternelle envie d'encore, incertaine et sans remord Qui me cogne et qui me tord est une arme obscene Mais j'ai toujours peine a rester en place L'attention fait defaut et mes tensions te glacent Dans le flot de nos larmes qui se teignent Dans l'anneau de nos ames qui s'eteignent. Et le mal se tresse
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